• Kingston : Fort Henry et les Milles Iles

    KINGSTON

    FORT HENRY et LES MILLE ILES

    Jour 2 du circuit

     Nous quittons Toronto et ses gratte-ciels et longeons la rive nord du lac Ontario jusqu’à Kingston, ancienne capitale du Canada, que nous ne verrons que de loin.

    (http://fr.wikipedia.org/wiki/Kingston_%28Ontario%29)

    Le fort français Frontenac, qui deviendra Kingston en 1846, fut construit en 1673 par le gouverneur de la Nouvelle-France, Louis de Frontenac, avant d’être aux mains des Britanniques à la fin de la guerre de sept ans.

    La Grande Bretagne construisit le Fort Henry pour protéger le canal Rideau, (canalisation militaire de la rivière des Outaouais) reliant Ottawa à Kingston. C’est un endroit stratégique puisqu’on considère que le fleuve Saint-Laurent y commence, à la sortie du lac Ontario.

    (http://www.parks.on.ca/fort/francais/index.htm)

     

    C’est devenu aujourd’hui un endroit très touristique. C’est à la fois un musée militaire, avec la reproduction d’un fort du XIXème siècle et un lieu d’attraction. On peut y assister à l’enrôlement de nouvelles recrues, parfois très jeunes. Par ailleurs, la vue sur Kingston et le début du fleuve Saint-Laurent y est imprenable.

    Nous sommes ici pour un repas original dans une ambiance presque militaire, dans le mess des officiers, pour manger un plat typiquement québécois : le pâté chinois. Selon certains, le pâté chinois aurait vu le jour à la fin du XIXème siècle, lors de la construction de la voie de chemin de fer pancanadienne. A l'époque, les ouvriers, surtout d'origine asiatique, y étaient nourris, dit-on, uniquement de bœuf haché, de pommes de terre et de maïs, denrées facilement disponibles et peu coûteuses à cette époque. Ils venaient de créer ainsi, par la force des choses, un assemblage désormais unique nommé en leur honneur. Les travailleurs canadiens-français des chemins de fers adoptèrent ce nouveau plat. Ici, le maïs avait été remplacé par des petits pois.

    Nous traversons Gananoque, charmante ville historique au confluent de la rivière Gananoque et du fleuve Saint-Laurent, à l’est de Kingston. L’endroit était déjà connu sous le régime français, mais ce sont les loyalistes qui obtinrent les terres et y installèrent des scieries sur le Saint-Laurent.

    Gananoque est la porte d’entrée des Mille Iles, archipel situé sur la frontière entre le Canada (Ontario) et les Etats-Unis (Etat de New-York), sur une longueur d’environ 80 kilomètres. Il y a en tout 1865 îles, dont les plus grandes atteignent une superficie de plus de 100 km2, tandis que d’autres, minuscules, n’abritent que les oiseaux. C’est le point de rencontre du Bouclier canadien et les monts Adirondack, et les canadiens et américains y vivent en paix. Les autochtones avaient nommé cet endroit « le jardin du Grand Esprit ».

    Gananoque (prononcez « gannon ock way ») est un mot indien d'origine micmac qui signifie vivier de castor.

    Nous y ferons une croisière très agréable, navigant d’une île à l’autre. Ici, un homme très riche et très amoureux a fait construire un château digne des contes de fée pour sa bien-aimée,

    là un couple a bâti sa demeure sur deux îles, l’une au Canada, l’autre aux Etats-Unis, reliées par ce qu’on pourrait appeler le plus petit pont international du monde,

    là encore un phare et la maison du gardien.

    Et puis un goéland argenté joue avec notre bateau et son sillage, et échange quelques mots avec un petit japonais.

    Havre de paix entre le Canada et les USA, reliés par un pont et quelques bateaux, dont certains s'appellent Caribou

    Cet endroit est un axe important de navigation vers Toronto, mais nous n'avons rencontré aucun navire de commerce, et nous nous demandons d'ailleurs comment ils peuvent passer dans un tel labyrinthe.

    Sans doute Saint Laurent les protège-t-il...


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