• Programmation

    "Le Fou du Roi" à Angoulême sur logo France Inter

    (On peut réécouter l'émission)


  • TINTIN ET LE QUEBEC | livres: TRISTAN DEMERS | ISBN: 9782896470808

    Tintin et le Québec

    "Ce livre, abondamment illustré, se veut un journal de bord du parcours québécois de Tintin et de son créateur. Il propose un voyage nostalgique au cour des trésors de chez nous, allant du chantier de la Manic au Jardin des merveilles du parc Lafontaine, en passant par l'Expo 67 et les premiers salons du livre de Montréal, où l'on croise aussi des personnalités québécoises de renom."

    Tintin au Québec

    "Un Boeing 707 de la Sabena fend les airs au-dessus de l'Atlantique. À son bord, Hergé.

    C'est le premier voyage du créateur de Tintin en Amérique du Nord.

    À sa descente d'avion, à l'aéroport de Dorval, il est accueilli par Jean Besré, la voix québécoise de Tintin au réseau français de la radio de Radio-Canada. Une voix que tous peuvent entendre le samedi matin à 9 heures.

    Dix jours durant, un accueil princier est réservé à Hergé."


    Planète Tintin


  • ANGOULEME 2010
    37ème Festival international de la bande dessinée

    La cigogne et le caribou ont affronté la neige et les éléments déchaînés pour ne pas manquer cette manifestation, qui a bien failli, la culture n’étant plus à la mode, ne pas avoir lieu faute de subventions (actua BD ). 

     

    Cette année, les tuniques bleues de Lambil et Cauvin sont à l’honneur ; leurs aventures se situent sur fond de guerre de sécession américaine.



    Voir taille réelle

     


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    Difficile de citer tout le monde. Les auteurs sont nombreux. Pour ceux que cela intéresse,  le mieux est d’aller sur le site du festival.

    Jacques Martin  vient de mourir. Il avait pratiquement créé le genre de la bande dessinée historique, faisant revivre la Rome de César avec Alix, la guerre de Cent Ans avec Jhen, l’épopée napoléonienne en compagnie d’Arno. Il avait 88 ans.

     

    Léonard  (de Turk et De Groot) aussi a droit à une exposition. L’inventeur (pas toujours génial) et son complice se promènent dans les rues et ont droit à une exposition à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image (la Cité), mais Raoul, le chat à la fourrure amovible, avait dû rester au chaud, car nous ne l’avons pas rencontré (on peut comprendre, parce qu’il fallait avoir envie de mettre les moustaches dehors avec un temps pareil !).

    Le public était paraît-il moins important que les années précédentes, mais nous avons constaté l’affluence habituelle dans les rues et sous les chapiteaux et lieux d’exposition. Toujours autant de monde autour des séances de dédicaces et dans les stands, les grands éditeurs étant bien entendus les plus visités.  On retrouve « Paul à Québec » dans la sélection officielle et, c'est une première dans l'histoire de la bande dessinée québécoise : Michel Rabagliati a décroché le prix du public, prix qui célèbre, à l'occasion du Festival international de bande dessinée, les œuvres marquantes du 9ème art. À ce jour, aucune création publiée au Québec n'avait réussi à mettre la main sur un de ces prix convoités par les créateurs d'histoires en cases. (article de presse)

    Comme toujours, des « BDthèques » ont été installées dans divers endroits de la ville, histoire de permettre au public de faire une halte dans un fauteuil le temps d’une aventure de tel ou tel héros.

    Bienvenue par ce sale temps, une soupe de crapaudine (mais non, ce n’est pas du crapaud !) aussi étrange que délicieuse nous est proposée par fluide glacial.

    Au fil des stands, nous croisons Lou, de Julien Neel qui a  reçu pour son 5ème album le Fauve – Prix essentiel jeunesse, qui récompense le meilleur album jeunesse.      

    Mandarine, la vache qui boit du jus d’orange.

    Les Simpsons...

    ... et bien d’autres.

     

     

     

    A l’église Saint-Martial, une exposition sur le lapin bleu et des nouvelles œuvres du dessinateur irlandais Sean 0’Brien, qui après ses moutons musiciens, s’est lancé dans un plaidoyer dénonçant les conditions de détention.

     

    La BD chrétienne expose aussi à la cathédrale Saint-Pierre. Pas très drôle, cette année. Pas de Jean Effel ni d’Adam et Ève… Dommage

    Suite au prix attribué à Manga Le Messie et Manga La Métamorphose, le jury de la bande dessinée chrétienne d'Angoulême a choisi d'attribuer une mention spéciale à : Starets Silouane de Gaëtan EVRARD, qui relate la vie du moine orthodoxe Silouane.

    L’Islam ne semble pas avoir fait son entrée dans le monde de la BD.  Interdiction iconographique oblige. Pas de burka à Angoulême en ce 30 janvier…

    Le petit prince et Bécassine sont là, discrètement, dans un coin, mais nous aurons le regret de constater que, même au tout nouveau musée de la bande dessinée, nous ne retrouverons pas ceux qui ont fait les fondations de cet art.

    Pas de Sapeur Camembert ni de savant  Cosinus, pas de Tintin, ni d’Astérix ni de Marsupilami. Les aurait-on déjà oubliés ?

     

    L’espace du Nouveau Monde. Il ne s’agit pas d’un stand nord américain, mais plutôt le coin des éditeurs indépendants. Il y fait très chaud, mais on circule mieux, et on peut approcher des stands.

    Nous y avons rendez-vous avec un œuf qui veut rester œuf et ne pas devenir poule. Philippe Garand nous fera de gentilles dédicaces comme tous les ans. Mais il semble qu’il ne sache pas ce qu’est un caribou….  La nouveauté de cette année est un livre de cuisine.

    Pharmacien à Paimpol, Marc Bernard est aussi un scénariste de bande dessinée ! Avec son compère dessinateur, le rennais Guillaume Legoupil, ils ont crée Jo le paysan, qui parle de façon ludique des difficultés de l’agriculture traditionnelle.

    C’est dans l’espace du Nouveau Monde que les jeunes talents peuvent s’exprimer. Le prix Jeunes Talents a été remis  à Guillaume Cauchat pour ses planches « Le bleu du mystérieux étui à la guitare ».

     

    Une nouveauté : la gendarmerie ouvre ses portes aux dessinateurs humoristiques. Parfois sinistres, les dessins humoristiques, et le public ne semble pas empli de joie en défilant devant des dessins qui inciteraient plus au suicide qu’au fou-rire. Mais toutefois une salle est réservée à une belle reconstitution historique du dessin humoristique, du dessin anonyme du IIème siècle, en passant par la renaissance avec Léonard de Vinci, pour arriver aux français Honoré Daumier, Jean-Jacques Grandville, Gustave Roubille et Gustave Doré.

    L’école de musique a prêté ses murs à une exposition de BD des gens du voyage. Mouais…

    Le musée  a ouvert gratuitement ses portes pour l’occasion, nous offrant une belle galerie de fossiles et squelettes, mais aussi une vue intéressante sur les modillons romans de la cathédrale toute proche. Une visite complète s’impose pour une autre occasion.

    Nous resterons un petit moment, le temps d’un café, au pavillon de jeunes talents, nous assistons un moment à la rencontre avec Pierre-Yves Gabrion : la cinquantaine, ex des studios Disney, il enseigne à Bordeaux. Il publie sur FaceBook ses BD en noir et blanc et aborde le problème de la schizophrénie, après la mort de sa mère. (En lien, un entretien enregistré à Poitiers avec le psychiatre Roger Moukalou sur le sujet : "Représenter la schizophrénie")

    Léonard et son disciple nous dévoilent quelques planches à la cité, où nous avons également droit à une petite leçon de gestion des ordures ménagères.

    Nous ratons bêtement l’exposition sur la bande dessinée russe. Trop tard !

    Le musée va bien nous décevoir. Pas de planches phares de la bande dessinée, hormis une pauvre planche unique de Snoopy. Pas de Lucky Luke, pas de Tintin, pas de Schtroumpfs, pas de sapeur Camembert, pas d’Astérix, ni de Boule et Bill, ni de Marsupilami, ni de Mickey ou Donald. Les planches seraient mises à l’abri pour éviter les dégradations dues à la lumière et l’exposition. Bref, il s’agit surtout d’un magasin, d’une exposition temporaire et d’un espace lecture. Quelques planches en vitrine, et des parallèles entre des auteurs plus anciens et d’autres plus récents qui ont tenté de leur rendre hommage.

     

    Quelques planches éducatives à l’intention des jeunes visiteurs, intéressantes, certes.

    Nous n’aurons pas tout vu. Ce n’était guère possible.

    Nous apprendrons en rentrant que le grand prix du jury a été décerné à Baru, qui décroche le grand prix de la ville d’Angoulême. (http://www.bdangouleme.com/palmares-officiel ).

     

    Tous les résultats :

    Grand Prix de la Ville d’Angoulême 2010 : Baru

    Fauve d’or du meilleur album : « Pascal Brutal, cube » (T3), de Riad Sattouf  (Fluide Glacial)

    Prix du jury : « Dungeon Quest », de Joe Daly (L’Association)

    Prix de la série : « Jérôme K. Jérôme Bloche » T21, d’Alain Dodier (Dupuis)

    Prix Révélation : « Rosalie Blum T3, Au hasard Balthazar », de Camille Jourdy  (Actes Sud)

    Prix Regard sur le monde : « Rébétiko » de David Prudhomme (Futuropolis)

    Prix de l’audace : « Alpha Directions » de Jens Harder (Actes Sud/An 2)

    Prix Intergénérations : « L’esprit perdu » de Gwen de Bonneval et Matthieu  Bonhomme (Dupuis)

    Prix Jeunesse :
    « Lou » T5 de Julien Neel (Glénat)

    Prix du patrimoine : « Paracuellos » de Carlos Gimenez (Fluide Glacial)

    Prix de la BD alternative : « Spécial Comics » N3, publié en Chine

    Prix du public Fnac-SNCF : « Paul à Québec » de Michel Rabagliati (La  Pastèque)

    Flonigogne

    En prime toutes les vidéos de la Web TV du festival !


  • SUDOUEST.COM
    Lundi 01 Février 2010

    FESTIVAL DE LA BD D'ANGOULÊME. La municipalité a dit vouloir reconduire la même subvention pour le FIBD jusqu'à la fin du mandat

    Paix d'avant palabres

    A lire également sur le blog BD de sudouest.com

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    Pacifiste convaincu, le caporal Blutch aurait été ravi par la tournure de la conférence de presse de bilan du Festival de la BD. La hache de guerre, déterrée en novembre, est repartie sous terre, à l'issue d'un festival dont la fréquentation n'atteindra pas les sommets de 2009 (avec une journée de samedi à - 20 %) mais qui devrait se stabiliser autour de 200 000 festivaliers.

    D'un côté, Franck Bondoux a salué la ville, qui « a répondu présente malgré le contexte financier difficile », et son maire « qui a manifesté son attachement au festival ». De l'autre, Philippe Lavaud a dit sa joie d'avoir vécu un festival illuminé par la patte du président Blutch.

    Euphorie de fin d'agapes ? L'avenir le dira. Assez rapidement. Hier, Philippe Lavaud a confirmé que la renégociation de la convention liant la ville au FIBD débuterait en mars pour aboutir à l'automne. Le maire a déclaré que la ville s'engagerait sur le même montant de subvention (un million d'euros et une participation technique estimée à 300 000 ?) « jusqu'à la fin du mandat », a priori donc pour les trois prochaines éditions...

    « Sauf surprise de dernière minute pondue par le gouvernement », nuance Philippe Lavaud. Car, selon le maire, si Angoulême ne peut pas s'engager sur cinq ans avec Neuvième Art +, comme cela a été souhaité par la société gestionnaire du festival, c'est bien parce que « les réformes gouvernementales suppriment la visibilité des collectivités locales ».

    Franck Bondoux entend l'argument. « Dans le meilleur des cas, nous aurons donc un montant de subvention équivalent », constate-t-il. « Cela veut dire que la subvention sera la même sur six ans », et ne suivra donc pas l'inflation : « Il nous faudra faire l'effort de trouver des fonds dans le champ de l'économie privée », avance-t-il, tout en retenant la proposition de médiation de l'État.

    « Vous aurez compris que la visite du ministre de la Culture est tout sauf un hasard, décrypte le délégué général. Si le poids financier que porte la ville pour le festival est considérable, compte tenu de la taille de l'événement, de son influence mondiale, par rapport à la francophonie par exemple, l'État doit y prendre toute sa part. Il me semble que le ministre l'a compris. En tout cas, il m'a paru très sincère. » Un bémol, le calendrier des négociations : « Nous bouclons la programmation avant l'été. On se contentera donc de ce que l'on nous dira verbalement, au fur et à mesure, dès ce soir d'ailleurs. » Un pari risqué, mais inévitable...

    Des équilibres

    Il reste que le FIBD semble avoir trouvé le bon rythme, entre BD populaire et projets culturels ambitieux. « On a trouvé des équilibres et gravi une marche », estime Franck Bondoux. « On n'a pas à choisir entre ces deux axes, plaide Benoît Mouchart. Notre ouverture à la diversité de la BD fait la force de l'événement. » Au passage, s'il rappelle le lien indissociable entre BD et Angoulême (« Angoulême reste l'éclaireur de la BD dans le monde. Nous n'avons aucune volonté de quitter cette ville »), Benoît Mouchart invite tout le monde à voir le festival autrement qu'en terme de coût : « Dans des périodes noires de crise, des événements comme le nôtre sont des moments de lumière et de joie pour beaucoup de monde. » Une pensée à méditer à l'heure des négociations...

    Auteur : bertrand ruiz
    b.ruiz@sudouest.com

  • SUDOUEST.COM

    Mercredi 27 Janvier 2010


    BANDE DESSINÉE. Une trentaine d'expositions, une quinzaine de rencontres prestigieuses, une demi-douzaine de spectacles à voir à partir de demain et jusqu'à dimanche

    A l'assaut d'Angoulême pour la 37e !

    Lire également la note "Léonard, un génie pour sauver la planète", publiée dans le BDBlog

    Les bulles gonflent dans le ciel d'Angoulême, le nouveau musée, ouvert en juin sur les rives de Charente, a rhabillé toutes ses vitrines avec 250 planches nouvelles, la sempiternelle polémique de veille de festival s'est calmée. Bref, la Charente est prête à accueillir plus de 200 000 festivaliers du monde entier dans un climat apaisé. Il ne reste plus qu'à consulter le programme, les festivités commencent demain.

    Touches d'innovation

    Les habitués ont beau jouer les blasés, dire que la grand-messe BD, c'est la foire d'empoigne, qu'Angoulême, ce n'est plus ce que c'était, tous les publics peuvent ici trouver quelque chose à leur goût, en partant à l'assaut du monde des bulles.

    Une trentaine d'expositions, pionnières ou patrimoniales ; une quinzaine de rencontres avec des auteurs prestigieux ou rares, dont les plus attendus sont Sempé et Crumb ; une demi-douzaine de spectacles mêlant musique, dessin, cinéma et théâtre, avec des touches d'innovation dans une partition à succès ; des projections ; des débats ; des animations de rue... tout cela en quatre jours.

    Autant dire qu'une fois de plus, même le festivalier animé des meilleures intentions ne saurait tout voir. D'autant que le territoire du festival s'étend encore cette année.

    Outre ses fiefs du Champ-de-Mars et des allées de New-York (le Monde des bulles et ses grands éditeurs, le Nouveau Monde et sa BD alternative, les temples de la dédicace) et ses implantations traditionnelles, le festival pose un pied au musée des Beaux-Arts pour un clin d'oeil au Louvre vu par Crécy, Liberge ou Marc-Antoine Matthieu.

    Deux expositions majeures

    Il s'étend autour du conservatoire, qui accueillera un fameux programme de rencontres. Le roman noir ou l'oeuvre d'Hergé y reviendront comme des fils rouges. Fred, Martin Veyron, Nix, David Prudhomme ou Charles Berberian s'y exprimeront. Tout comme Fabrice Neaud ou une délégation de la bande dessinée russe émergente, que l'on retrouve l'hôtel Saint-Simon et au musée du Papier.

    Du côté de ce dernier s'étend autour de la Cité un autre territoire marquant du festival. Deux expositions majeures s'y font face. Côté bâtiment, Castro, le génie inventé par Turk et De Groot, invite les festivaliers à sauver la planète. Les machines infernales grandeur nature de Léonard ont investi l'espace. En face, le musée propose un ambitieux dialogue entre les trésors de son patrimoine et une centaine d'auteurs d'aujourd'hui. Le gratin du 9e art a rendu hommage, à travers une planche, à un auteur choisi dans les collections. Le résultat constitue un véritable arbre généalogique de la bande dessinée.

    Autre exposition très attendue, celle consacrée à Blutch. Les premiers visiteurs privilégiés se disent impressionnés. Le président de la 37e édition a choisi d'exclure les extraits d'albums, de révéler ses dessins personnels, habillés par une ambiance sonore jazz fidèle à son univers. L'exposition est constituée à plus de 70 % d'inédits.

    Blutch et son double

    Christian Hincker devant, depuis l'enfance, son pseudo de Blutch à ce râleur de caporal des Tuniques bleues, un clin d'oeil à Lambil et Cauvin s'imposait. L'hommage se traduit par une expo accessible à tous place de l'Hôtel-de-Ville, un lâcher de colombes, vendredi, pour évoquer le sort des enfants-soldats avec l'Unicef, et, surtout, la présence de Willy Lambil, que l'on n'avait pas vu depuis bien longtemps à Angoulême.

    Blutch a aussi apporté sa touche aux spectacles proposés. Le festival veut s'offrir demain une cérémonie d'ouverture. Comme à Cannes ? En tout cas, le président Blutch jouera celle de clôture « à l'américaine » et à la mode « Ferraille ». À son concert dessiné de samedi avec Irène Jacob, cet amoureux des voix d'acteurs a aussi offert un prélude où des comédiens tels Matthieu Amalric ou Michael Lonsdale vont dire des récitatifs de bande dessinée.

    Les concerts de dessins, devenus incontournables, donnent rendez-vous chaque jour à 14 heures au théâtre. Schuiten et Peeters proposent, samedi à 11 heures, une conférence exploration de leurs cités obscures, Bilal invente, vendredi à 21 heures, avec Cinémonstre, un ovni vidéo à partir de ses films.

    La planète manga se concentre toujours autour de l'Espace Franquin transformé en Manga building riche d'expos, de débats et d'animations.

    Les rencontres internationales à la Cité prennent cette année une coloration très anglo-saxonne avec Joe Sacco, Ivan Brunetti, Dash Dash Shaw, Kevin O'Neill ou David Heatley.

    Ne restera plus à Angoulême qu'à décerner son Fauve d'or au meilleur album de l'année, à choisir un successeur au président Blutch, et ce sera le baisser de rideau.

    Auteur : haude giret
    h.giret@sudouest.com




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