• Mercredi 11 Février 2009

    BANDE DESSINÉE. Didier Georget, auteur de la signalétique pour enfants sur le chantier de l'« Hermione », sort un ouvrage qui raconte « La Vie à bord » du vaisseau reconstitué

    La vie pas toujours rose à bord de l'« Hermione »

    Le dessinateur Didier Georget avec, en toile de fond, le pont de batterie de L'Hermione. (photo c.m.)

    Le papa de la mouette guidant petits (et grands) sur le chantier de l'« Hermione », c'est lui. Didier Georget, illustrateur aux origines charentaises, désormais incollable sur la frégate de La Fayette reconstruite à l'identique sur le site de l'Arsenal de Rochefort.

    La visite de ce chantier est truffée de panneaux qui renseignent sur l'histoire du bateau et sur la nature des travaux permettant sa renaissance. Avec ce personnage récurrent que constitue la petite-cousine du goéland... Deux livres avaient été publiés par le même auteur au sujet de l'« Hermione ». Un troisième ouvrage, une bande dessinée, est prévu fin mars. Elle parlera de « La Vie à bord ».

    Avec humour

    La mouette souffrant du mal de mer, la mouette qui chope le scorbut (voir illustrations ci-dessous), mais aussi la mouette qui charge le canon et fait partir le boulet : tous les aspects de la vie sur le vaisseau de guerre sont abordés. « Avec de l'humour, car le support reste un outil pédagogique adapté aux enfants. Mais ça n'empêche pas de retranscrire la réalité, c'est-à-dire des situations pas toujours joyeuses », explique Didier Georget.

    C'est un vrai travail d'historien que l'homme a mené. Des planches de pure BD narrative alimentent les 48 pages, mais aussi des temps plus techniques, décrivant par exemple avec précision ce qu'on trouvait à l'époque - nous sommes au 17e siècle - dans le ventre du navire, depuis les réserves de nourriture jusqu'aux planques de munitions, en passant par les chaloupes de sauvetage encastrées les unes dans les autres.

    La recherche donne une royale double page sur une coupe longitudinale de la frégate, avec toutes les annotations nécessaires. Claires et précises, qui plus est.

    Disputes d'historiens

    « J'ai pris soin de faire valider mes textes par des spécialistes », précise le dessinateur. Par le charpentier de marine en titre du chantier rochefortais, notamment. « Tout le monde n'était pas toujours d'accord ! »

    Disputes d'historiens pour se rapprocher au mieux de la réalité reconstituée. C'est là un des aspects pertinents de la publication de cet ouvrage : alors que l'« Hermione » reconstituée, justement, prend forme, que la coque s'érige et attend de se frayer un passage jusqu'aux premiers remous de La Charente, on se plaît à imaginer ses intérieurs.

    De bois et de forge

    Lorsqu'on se promène sur le chantier fait de bois et de forge, on imagine les passagers vêtus en mousses ou en capitaine. Des habits d'époque répertoriés dans le livre de Didier Georget.

    « J'ai pu illustrer plusieurs scènes de la vie quotidienne, aborder plusieurs thèmes. L'habillement, l'artillerie, la médecine, etc. C'était très stimulant. »

    Gageons alors que l'équipe de « Thalassa », qui produira sa prochaine émission en direct sur le pont de batterie en travaux de l'« Hermione », aura revêtu les costumes adéquats. Et pourquoi pas. Réponse vendredi, sur France 3, à 20 h 35.

    « La Vie à bord », bande dessinée réalisée par Didier Georget. Éditeur : Gulf Stream. 48 pages. Sortie prévue en librairie fin mars.

    Auteur : catherine methon

    SUD OUEST | Mercredi 11 Février 2009


  • L'« Hermione » sera à l'eau, mais l'arsenal vivra toujours

    Mardi 27 Janvier 2009

    GRAND HERMIONE. Une équipe est créée pour penser la suite de la construction de la frégate

    Maryse Vital, déléguée générale de l'association Hermione-La Fayette, et Jean-André Lecru, conseiller municipal délégué au Grand Hermione, sont sur le pont, tout comme Jean-Pierre Dufeil (en médaillon). (PHOTO Kharinne Charov)

    Même si la construction de l'« Hermione » est partie d'une idée folle en 1997, elle a toujours fait consensus. Autour de l'association, le Centre international de la mer, la Ville, le Département, la Région, l'Europe, les visiteurs et les 4 000 adhérents ont toujours été présents. C'est pourquoi « l'après », ce qu'on appelle le Grand Hermione, concentre toutes les attentions.

    La frégate voguera en Atlantique, pour le voyage inaugural sur les traces de La Fayette en 2012. Cela laisse trois ans. Maryse Vital, déléguée générale de l'association Hermione, maître d'ouvrage, dit : « Ici, on est dans le quotidien. Notre objectif, c'est de finir la construction, de mettre en eau et d'organiser le voyage. »

    Le nerf de la guerre

    Et il faut encore trouver 3 millions d'euros pour achever la frégate, autant pour le voyage et 1,5 million pour l'équipement moderne ! On comprend pourquoi Maryse Vital s'emploie plus à trouver les sous - auprès de mécènes, de groupes industriels et d'Américains, notamment - qu'à se pencher sur le Grand Hermione. Elle n'en néglige pas l'intérêt, mais c'est plutôt le boulot de la Ville.

    « Dans ce genre de chantiers, la fréquentation baisse lorsque le bateau est à l'eau », poursuit Maryse Vital. Voilà pourquoi l'ancien chef du centre technique municipal, Jean-Pierre Dufeil, a été missionné. À lui de coordonner toutes les énergies et de trouver une suite pour maintenir le cap des 250 000 visiteurs par an.

    Questions techniques

    Dans l'immédiat, se posent les questions d'étanchéité des formes Louis XV et Napoléon III pour la mise en eau de la frégate ; le bouchon de vase du bassin et le développement des algues. Sans oublier un lieu à trouver pour le trempage de la mâture. « Ces problèmes techniques ne sont pas insurmontables, il faut cogiter, c'est mon boulot », explique Jean-Pierre Dufeil.
    Mais, d'ores et déjà, la Ville travaille à l'organisation future du site. « L' '' Hermione '' est une de nos priorités pour l'économie et l'image de la ville », explique Jean-André Lecru, conseiller municipal délégué au projet Grand Hermione. « Nous devons montrer que l'arsenal vit et est actif. »

    Déjà des idées

    Aujourd'hui, le Grand Hermione, ça pourrait être la réplique du « Plongeur », premier sous-marin fait à Rochefort à la fin du XIXe, ou du « Sphinx », premier bateau à vapeur fait dans l'arsenal au début du XIXe, ou du moulin de 45 mètres de haut, inventé ici pour à la fois couper du bois et dévaser les formes.

    « Les plans de tous ces ouvrages sont au musée de la Marine. Ce qui n'était pas le cas pour l' '' Hermione '' ! », glisse Jean-Pierre Dufeil dont le bureau sera symboliquement, dès Pâques, à la Cayenne, juste en face de l'« Hermione ».

    Auteur : Kharinne Charov


    Mardi 27 Janvier 2009

    Outre l'animation du site de l'« Hermione » et de l'arsenal,
    le maire vise à obtenir ce label

    Le maire va postuler au classement « Grand Site »

     


    Bernard Grasset. (PHOTO so)

    Outre l'animation du site après la construction de la frégate, Bernard Grasset a d'autres idées pour le projet Grand Hermione. Et d'abord celle d'être classé « Grand site de France ».

    « Je vais présenter un dossier au ministère de l'Écologie en couplant l'arsenal à l'estuaire (qui va de l'île d'Aix à Tonnay-Charente), pour faire reconnaître la protection du site. » Ce label qu'ont déjà 34 sites (dont Brouage ou le Marais poitevin) fera comprendre que l'« Hermione », la Corderie, fort Boyard ou l'île d'Aix, que les visiteurs connaissent de façon éclatée, font partie d'un tout.

    Ce label signifie la préservation de paysages fragiles ; l'organisation intelligente d'une fréquentation intense à maîtriser ; et un développement durable. Son obtention serait une étape importante pour l'engagement des collectivités et de l'État dans la gestion du site à long terme.

    Dans cette droite ligne, Bernard Grasset ne perd pas de vue le dossier Unesco. « Nous reprenons l'affaire, toujours avec El Ferrol et Chatham. »

    Ouverture de la fontaine

    Plus concrètement à Rochefort, l'élu prévoit d'ouvrir un peu plus l'arsenal sur la ville, en faisant tomber les murs de chaque côté de la fontaine, rue Audry. « Ce détail est important pour la reconquête de l'arsenal par les habitants. » Le chantier pourrait commencer cette année.

    Bien sûr, des études vont être lancées pour la fin du chantier de construction, mais aussi pour la suite. « Nous devrons imaginer comment faire vivre le site quand l'« Hermione » sera sur l'eau trois mois par an. Nous avions lancé un appel d'offres il y a quelques années ; les résultats n'avaient pas été satisfaisants. »

    Voilà pourquoi, aujourd'hui, Bernard Grasset a nommé une sorte de comité de pilotage avec Jean-André Lecru, Jean-Pierre Dufeil et Bruno Coussy, architecte conseil.

    « Il faut construire un projet d'urbanisme et de scénographie. Faut-il un son et lumière ? Peut-être, pourrait-on imaginer un chantier, un chantier école ou un centre de reconstruction de bateaux anciens. Nous n'avons pas de réponse, il faut seulement que ce soit vivant. La piste à travailler, c'est la mise en valeur de l'arsenal de la fin du XVIIe à la fin du XIXe, en expliquant comment on vivait dans une ville arsenal. »

    SUD OUEST | Mardi 27 Janvier 2009


  • Cette liste nous a été transmise par Marie-Christine Chaillou de l'AGCF

    fichier origine

    le blog des Amitiés Généalogiques Canadiennes Françaises


  • SUD-OUEST Dimanche 25 Janvier 2009 <script language="javascript" type="text/javascript"></script><script src="http://memorix.sdv.fr/RealMedia/ads/Creatives/TFSMflashobject.js" type="text/javascript" id="extFlashLeft1"></script><script language="JavaScript"></script>


    BANDE DESSINEE. Le Festival d'Angoulême, du jeudi 29 janvier au dimanche 1er février, cible non plus un public général, mais des publics de genre, aux goûts très différents, de Dupuy-Berberian à Winshluss en passant par Roba

    La BD envahit Angoulême

    Pour Angoulême, se transformer quatre jours durant en capitale de la bande dessinée revient à devenir un sujet de polémique entre amoureux du genre. Entre ceux qui attendent du festival de référence des choix innovants en matière d'expositions et la présence d'auteurs pointus, et ceux qui reprochent à Angoulême depuis des années d'ignorer les goûts du grand public, ce n'est pas cette année que s'arrêtera le débat. Car le Festival fait à nouveau le choix de ne pas trancher, estimant de sa mission de représenter tous les territoires de la bande dessinée.

    Du jeudi 29 janvier au dimanche 1er février, la 36e édition offrira donc à chacun de ces publics si différents un choix qui peut lui correspondre (voir ci-contre).

    On fêtera ainsi les 50 ans de « Boule et Bill » avec une exposition place de l'Hôtel-de-Ville et la reconstitution du jardin imaginé par Roba au Pôle jeunesse, le tout sur fond de goûter géant et de lâcher de ballons, aussi bien qu'on pourra se régaler à l'exposition conçue par Winshluss, en forme de jeu, sur la rétrospective de quinze ans de son oeuvre, film de zombies à l'appui et album en compétition à la clé.

    Pour Winshluss, « l'intéressant, c'est le livre ». Se contenter d'accrocher des planches originales tentait donc très modérément l'auteur de « Pinocchio », qui a préféré transformer les ateliers Magelis en crypte. « Cette exposition continue d'être un vrai travail artistique, une création. On s'amuse à faire de la mise en abyme autour de Ferraille. » C'est cela, Angoulême 2009, une addition de territoires où les festivaliers ne se rencontrent pas forcément.

    « Manga Building »

    Ainsi, les amateurs de mangas disposent depuis plusieurs années d'un territoire bien à eux. Il ne s'agit plus pour le Festival d'affirmer la percée, puis la présence du manga dans sa programmation, mais bien de faire saisir aux néophytes toute la diversité du genre derrière les stéréotypes, tout comme d'offrir aux fans des rencontres pointues.

    C'est tout l'objet du « Manga Building », alias le traditionnel espace Franquin, relooké aux couleurs du quartier de Tokyo fief de la culture manga. Une exposition y sera consacrée à Shigeru Mizuki, popularisé il y a deux ans par le prix du meilleur album décerné pour la première fois à un manga, « Non non ba », chez Cornélius. L'oeuvre abondante du maître octogénaire (87 ans cette année) commence à être traduite en France, notamment chez Cornélius. Shigeru Mizuki ne fera pas le voyage, mais un autre vénérable mangaka, Hiroshi Hirata, sera présent.

    Ce virtuose du récit de samouraïs transforme les dédicaces en véritables cérémonies, avec prélude au sabre, exercice de calligraphie et costume traditionnel. Hirashi Hirata, 71 ans, est l'une des dernières figures de la bande dessinée japonaise traditionnelle. Dessin réaliste, documentation historique rigoureuse, Hirata reconstitue l'univers des samouraïs, n'hésitant pas à le démystifier, comme a pu le faire Kobayashi dans son chef-d'oeuvre, « Hara-Kiri », mais en conservant, au contraire du cinéaste, foi dans le code d'honneur des guerriers nippons.

    Le Manga Building explore aussi des oeuvres plus récentes en invitant notamment les jeunes femmes auteurs Junko Kawakami et Raf-Chan, ou le designer Murata Range, initiateur du collectif Robot, qui propose de rompre avec les contraintes de format et de pagination du manga classique de studio pour publier un dessin plus personnel. Le Manga Building accueillera également un événement, l'avant-première du nouveau long-métrage d'animation de Miyazaki, « Ponyo sur une falaise », annoncé sur les écrans français en avril.

    Invités anglophones

    Autre actualité, celle des Rencontres internationales, qui, pour leur sixième année, proposent un plateau à majorité anglophone, avec traduction, évidemment.

    L'Américain Daniel Clowes, l'auteur de « Ice Haven », y participe pour la première fois, et retrouvera ses compatriotes Chris Ware (prix du meilleur album en 2003 pour « Jimmy Corrigan »), Adrian Tomine, David Heatley ou James Kochalka, dont l'oeuvre commence à être traduite chez l'éditeur angoumoisin Ego comme X, et que l'on retrouve également dans la sélection officielle. Très attendues également les Anglaises Melinda Gebbie et Posy Simmonds, ou la première participation d'auteurs sud-africains.

    Auteur : Haude Giret
    h.giret@sudouest.com


  • Deux liens transmis par Bernard Maingot, dont le blog est à voir et à revoir,  pour nous souvenir de cette fabuleuse aventure que fut la grande traversée, suivie du retour aux sources.

     

    Des québécois retournent à la source

    Tout sur la grande traversée

     

    Par ailleurs, Christian Renaud vient de nous envoyer des nouvelles de son bateau :

    " Dernières nouvelles : LA RENAUDE II revient début avril au bassin  des chalutiers après un coup de jeunesse, moteur bôme, nouveaux winchesHenri-René BAIN, à l'origine du projet de la Grande Traversée, réfléchit avec la quasi totalité des skippers à une structure de retrouvailles régulières à laquelle Loïc et nous, participerions, évidemment. Je vous tiendrais au courant.  " nous écrit-il.


    L'aventure n'est donc pas terminée...

    Flonigogne







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