• LE TAMIA<o:p></o:p>

    tamia

    Le tamia (ou chipmunk en anglais) est un petit rongeur nord américain de la famille des écureuils. Il vit dans les forêts où il mange graines, noisettes, champignons et œufs d’oiseaux. En préparation de l’hiver, il stocke la nourriture dans son terrier creusé dans le sol. Le terrier du tamia peut atteindre plus de trois mètres de superficie, organisé en différentes salles avec plusieurs entrées fermées. Les Québécois le surnomme « le petit suisse ».<o:p></o:p>

    LE PYGARGUE A TETE BLANCHE<o:p></o:p>

    Pygargue à tête blanche

    Le pygargue à tête blanche est un rapace d’Amérique du nord (canada, US) très connu car choisi comme emblème national par les états unis. Son nom anglais est "bald eagle" mais il n’appartient pas, proprement dit, à la famille des aigles. On le reconnaît à sa tète et sa queue blanche ainsi qu’à son grand bec jaune. Il vit au bord des lacs, rivières et près des régions côtières ou il se nourrit d’oiseaux et de cadavres de poissons (qu’il n’hésite pas à voler à d’autres prédateurs). Il construit de très grands nids (parfois plus d’un mètre de haut) à même le sol ou dans de grands arbres.<o:p></o:p>

    L’ORIGNAL<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>L'orignal est l’élan de l’Amérique du Nord, et le plus grand cervidé du monde. Un mâle adulte peut peser jusqu'à 1200 livres (543 kg). Le plus grand panache enregistré à l'est du Canada mesure 182 cm d'envergure. Habituellement solitaire, l'élan est très actif pendant le période du rut, en septembre. Durant le reste de l'année, on peut l'apercevoir surtout à l'aube et au crépuscule. Le loup est son principal prédateur.<o:p></o:p>

    LE CARIBOU

    <o:p> </o:p>Le caribou tire son nom du substantif "xalibu" ("bête qui pioche ") qui était utilisée par les indiens Micmacs. Les Inuits le nomment Tuktuk. C'est le renne sauvage d'Amérique. <o:p></o:p>

    LE CASTOR

    La fourrure du castor canadien est généralement brun foncé, quoique cette couleur puisse varier. Le castor canadien est le deuxième des plus grands rongeurs du monde. Le castor, animal plutôt nocturne, est un excellent nageur. Il peut rester sous l'eau une quinzaine de minutes. Le castor produit une sécrétion huileuse qui rend son pelage imperméable. Ses yeux sont protégés par une membrane qui lui offre la possibilité de voir sous l'eau. Une fine couche de graisse sous sa fourrure le protège contre le froid. Sa queue sert de réserve de graisse et lui permet de signaler un danger : il tape sur l'eau pour prévenir les autres familles.

    Le castor est connu pour construire des barrages naturels sur les cours d'eau au moyen de branches et de troncs de peupliers, de saules, et de trembles qu'il coupe avec ses incisives. Il se nourrit de bois et de feuilles. Pendant l'été, il se nourrit d'herbes et de plantes aquatiques. Les petits du castor restent avec leurs parents jusqu'à l'âge de deux ans. Le castor est parfois considéré comme un animal nuisible à cause des barrages qu'il construit et qui peuvent provoquer des inondations. Lorsque ces derniers sont endommagés, il les répare efficacement. Le castor est également chassé pour sa fourrure depuis des siècles. L'animal a failli disparaître au XIXème siècle à cause de la traite des fourrures pratiquée en Amérique du Nord. Sa fourrure était utilisée pour confectionner des vêtements et des toques. Les Améridiens en consommaient la chair, de même que les premiers explorateurs et les coureurs des bois.

    Le castor a une valeur symbolique très importante au Canada parce qu'il est associé à l'histoire du développement du pays, en particulier au commerce des fourrures à l'époque coloniale. Cet animal figure d'ailleurs sur plusieurs timbres et pièces de monnaie. Le castor est reconnu comme étant un animal patient et travailleur. Le castor en tant que symbole national du Canada figure sur les pièces de monnaie et les timbres.<o:p></o:p>

    L’ECUREUIL<o:p></o:p>

    L’écureuil roux d’Amérique est un petit mammifère rongeur de la famille des sciuridés.  Ce dernier mue deux fois par année. En été, ses flancs ainsi que son dos prennent une teinte olive foncée et sont séparés de sa gorge ainsi que de son ventre de couleur blanche, par un mince trait noir. Sa tête, son postérieur, et ses pattes, quant à elles, sont colorées de divers tons de brun.<o:p></o:p>

    En hiver, la couleur fauve de la queue atteint le dos, tandis que les traits noirs disparaissent.  La tête, le postérieur et les pattes prennent des teintes plus pâles allant du brun très clair au marron.  Le ventre quand à lui se colore d’une teinte grise argentée. <o:p></o:p>

    L’écureuil roux pèse généralement entre 120 et 250 g et mesure de 28 à 38 cm comprenant la queue qui peut, à elle seule, atteindre les 15 cm. Lorsqu’il est à l’état sauvage, cet animal dépasse rarement les 3 ans, mais en captivité certains on vécus jusqu’à l’âge de 12 ans <o:p></o:p>

    On retrouve l’écureuil roux dans toutes les provinces du Canada, ainsi que dans les Territoires du Nord-Ouest et à Terre-Neuve. <o:p></o:p>

    Il se construit généralement un nid dans le creux d’un arbre qu’il agrandira à sa mesure.  Plus rarement, l’écureuil se construira un nid solidement ancré sur les branches d’un arbre.  Ce type d’abri à une piteuse apparence de l’extérieur mais c’est tout à fait le contraire à l’intérieur Il est aussi possible qu’il établisse son nid sur un vieux nid de corneille ou de faucon ou beaucoup plus rarement dans une souche pourrie, ou dans un tas de pierres. La grandeur du territoire d’un écureuil roux est de 0,75 hectare (un hectare équivaut à 10 000 m² soit 100 m par 100 m).Tous les types d’abris sont tapissés, à l’intérieur, de végétaux tendres pour les rendre plus confortables. L’écureuil roux est un animal diurne c'est-à-dire qu’il est actif le jour. Ce petit animal est surtout actif durant les heures les plus confortables de la journée. Ex : l’été, il s’active surtout le matin et le soir juste avant le coucher du soleil. Par contre l’hiver, il agira surtout vers midi pour profiter le plus possible de la chaleur. Bruyant, peu sociable et ayant un fort instinct territorial, celui-ci se lance à la poursuite de tout ce qui pénètre dans son territoire, heureusement, ce genre de poursuite tourne rarement au combat sanglant.  Faites le test, marchez tranquillement sur son territoire et vous ne tarderez pas à entendre ses « tchip tchip » furieux.  Ce rongeur, comme tous ses congénères, est un véritable acrobate. Il possède une grande confiance en ses capacités et même parfois trop.  Malgré son intelligence et sa grange persévérance, sa confiance excessive, son arrogance ainsi que sa grande curiosité lui coûtent souvent la vie.  L’écureuil roux est très attentif envers son hygiène personnelle se lavant après avoir mangé ou manipulé divers aliments. C’est aussi un très bon nageur, mais la traversée d’un cours d’eau peut lui être fatale car il existe le risque de finir dans le ventre d’un brochet ou d’un gros poisson quelconque. L’écureuil se nourrit principalement de graines et de noix, mais sachez qu’il apprécie une grande variété d’aliments. Pour commencer, il mange les cônes alors qu’ils sont encore verts. Au début du printemps, il mange les bourgeons des feuilles et des fleurs, de l’écorce ainsi que des samares.  Il lui arrive aussi, durant la saison, de se régaler de la sève de l’érable et de celle du bouleau à sucre. Et en été, il se nourrit de divers aliments tel que les graines, les noix, les fruits, les champignons et occasionnellement d’insectes, de larves, d’œufs d’oiseaux, et de petits oisillons.   Quand arrive l’automne, l’écureuil fait ses réserves de nourriture pour passer l’hiver qui habituellement excèdent ses besoins.  Il les enfouit à divers endroits dépendamment si ils sont périssables ou non. Malgré sa très bonne mémoire, cet animal ne parvient pas toujours à retrouver toutes ses cachettes et participe donc inconsciemment au reboisement.<o:p></o:p>

    LA MOUFETTE

    La mouffette, la mouffette rayée, la bête puante et le skunk, sont toutes les appellations pour la même bête. La mouffette a à peu près la taille d'un gros chat, sauf que son corps s'élargit à la partie arrière. Sa queue est longue et fournie. Sa tête, ses yeux et ses oreilles sont petites. Elle a une vue perçante. Ses dents canines et carnassières sont très développées. Ses pattes ont cinq griffes, non rétractables. Son pelage est long, noir et brillant. Une petite bande blanche sépare son visage en deux. Une autre bande part du dessus de la tête et se divise en deux à hauteur des épaules pour se rendre de chaque côté jusqu'à l'arrière de son corps. La mouffette mue deux fois par année, au printemps et à l'automne. La mouffette se donne rarement la peine de se creuser un terrier, elle profite d'un ancien terrier de marmotte ou de celui d'un renard. La mouffette est omnivore. Elle mange de tout, des insectes, des rongeurs tels les souris, les mulots, les taupes et même les grenouilles. Elle se nourrit aussi d'oeufs, d'oisillons, d'écrevisses et de déchets. Elle est bonne nageuse mais s'en soucie très peu.La mouffette est lourdaude et se déplace à petits pas. Lorsqu'elle se croit en danger, la mouffette tourne le dos et lance deux jets de liquide qui brûle les yeux. Le jet peut atteindre une distance de 4-5 mètres. L'odeur nauséabonde de ce moyen de protection est très efficace.<o:p></o:p>

    De fin novembre à la mi-février, la mouffette cesse de s'alimenter et vit sur sa graisse, elle ralentit considérablement ses activités. La femelle et ses petits se retrouvent ensemble dans un terrier. Les mâles restent seuls. A l'état sauvage la mouffette peut vivre jusqu'à 7 ans mais dépasse rarement 4 ans.<o:p></o:p>

    Pour éviter d'être arrosé, sachant qu'elle peut être porteuse de rage, il vaut mieux s'en tenir loin, sinon il vous faudra faire un nettoyage, au jus de tomate, à l'essence ou bien à l'eau de javel diluée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>LE BELOUGA

    Le Bélouga est étroitement apparenté au dauphin, avec des nageoires courtes. Les bélougas (terme dérivé du mot russe bieloukha, qui signifie «!blanc!») sont noirs ou brun foncé à la naissance et sont alors dépourvus de nageoire dorsale.
    Ils deviennent d'un blanc laiteux au bout d'environ cinq années.
    Les mâles peuvent atteindre jusqu'à 7m de long et avoir un poids de 1tonne, les femelles sont un peu plus petites.
    Les bélougas se déplacent en bandes de plusieurs milliers d'individus et se nourrissent de poissons, de pieuvres, de crabes, de gastéropodes et de calmars.
    Ils sont nombreux dans l'océan Glacial Arctique et se déplacent vers le sud jusqu'à l'État du NewJersey aux États-Unis et jusqu'au Rhin en Europe.

     

    LE MONARQUE<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Le papillon monarque (Danaus plexippus) se rencontre en Amérique, en Australie, en  Nouvelle-Zélande, en Nouvelle-Guinée et dans les Iles Canaries et se reconnaît à ses ailes orange et noires. On peut le rencontrer exceptionnellement en Grande-Bretagne ou en Europe continentale. <o:p></o:p>

    Ce papillon migre en groupe de millions d'individus sur plusieurs milliers de kilomètres, deux fois par an (d'août à octobre, il migre du Canada et du sud de la Californie vers le Mexique vers le sud pour remonter vers le nord au printemps, un exploit à notre connaissance jamais réalisé par aucun autre insecte.<o:p></o:p>

    LE PHOQUE

    Le corps court et trapu de ce mammifère du froid est recouvert d’une fourrure blanche jaunâtre ou grisâtre, avec une tache sombre en forme de lyre sur le dos que l’on voit seulement chez le phoque du Groenland adulte. Sa petite tête noire ou brune est munie de deux grands yeux sombres qui peuvent atteindre 5 cm de diamètre. En plein jour, les pupilles s’amincissent et deviennent un peu comme celles d’un chat. Au contraire, sous l’eau ou dans l’obscurité, elles s’élargissent jusqu’à occuper presque tout l’oeil. Au-dessus de chacun de ces yeux, il a trois sourcils. Ses oreilles sont de simples orifices appelés ‘’méat acoustique et mesurant au plus 10 mm de diamètre. Lors de la plongée, elles sont fermées par un muscle qui empêche l’eau de rentrer. Il possède des cavités nasales particulièrement longues qui se terminent par deux narines. Grâce a un muscle puissant, ces narines rétrécissent et se ferment lorsqu’il plonge. Comme ça, le phoque ne peut pas se noyer en respirant sous l’eau. Il a également des canines, des incisives et des molaires mais qui lui servent surtout à saisir et à déchiqueter ses proies. Ses moustaches, ou vibrisses, sont très particulières elles aussi. Elles sont très courtes et bouclées chez les jeunes et deviennent longue et raide chez l’adulte. Il en possède 48 en moyenne. Sa queue est très courte par rapport au corps puisqu’elle ne mesure que 15cm. Ses nageoires antérieures sont pourvues de longues griffes. Cela lui permet de remonter sur la glace après sa promenade dans l’eau. De ses membres postérieurs, on aperçoit que les pieds qui sont placés dans le prolongement du corps de chaque côté de la queue. Ils sont palmés et comportent 5 doigts allongés munis également de griffes.  C’est un excellent nageur et il passe le plus clair de son temps dans l’eau. Il migre vers le nord au printemps et vers le sud en fin d’hiver.<o:p></o:p>

    Très actif, il consacre une partie importante de ses journées à chasser. Il mange essentiellement des harengs, des capelans, des crustacés comme les crevettes, les crabes ou les homards, des céphalopodes comme les calmars. De temps en temps il se nourrit de carrelets ou de morues qui vivent plus profondément. Mais cela dépend surtout de la saison, de l’âge et du sexe de l’animal. Les petites proies sont attrapées et avalées par succion. Mais les gros poissons sont ramenés à la surface, découpés en bouchées et avalés directement car les phoques ne mâchent pas. Les jeunes phoques tout juste sevrés, se nourrissent essentiellement de plantons, comme la baleine, ou de petites morues polaires. Mais le phoque aime aussi plonger par plaisir et peut nager entre les icebergs dans des eaux dont la température est comprise entre 1 et 4°. Il peut resté immergé pendant 18 min. sans respirer mais sa position préférée est de rester en ‘’chandelle ‘’, la tête hors de l’eau et le corps dans l’eau à la verticale.<o:p></o:p>

    Pendant la saison des amours, qui dure 4 à 8 semaines par an, les femelles phoques sont rassemblées sur les glaces flottantes où elles sont nées 5 ou 6 ans auparavant. Elles s’installent sur le même îlot glacé, à environ 1m.50 les unes des autres. Pendant ce temps, les mâles se regroupent dans l’eau, juste à côté, et se rendent intéressant par de multiples acrobaties pour se faire remarquer. Ils sautent, virevoltent font des rondes ou des courses. Les accouplements ont surtout lieu sous l’eau. Après une gestation de 7 mois et demi environ, la femelle met au monde un seul petit. Après cela, les mâles se regroupent et repartent pour le Nord rechercher de la nourriture. <o:p></o:p>

    Le petit pèse environ 8 à 12kg et mesure de 90 à 98cm. Le bébé phoque est une grosse boule de poils mouillés, avec de grands yeux bleu qui deviendront brun au bout de trois ou quatre jours. Sa couleur blanche lui vaut le surnom de ‘’blanchon’’. Dès la naissance, la maman phoque caresse son petit du bout du nez et le renifle. Dans les deux heures qui suivent, le petit phoque viendra téter sa mère pour la première fois. En cas de danger, le petit blanchon se fige sur place et ne bouge plus. Sa mère viendra très rarement à son secours. Elle aura plutôt tendance à se sauver ou à rester immobile de frayeur, elle aussi. <o:p></o:p>

    La maman va apprendre à son petit à découvrir l’océan et à y évoluer puis au cours de sa deuxième semaine le jeune est sevré et abandonné par sa mère. Les petits se resserrent alors les uns contre les autres sur la glace en poussant des cris qui ressemblent ceux d’un petit bébé. Ils comprennent alors qu’ils doivent maintenant se débrouiller tout seul. Ils passent alors leurs journées à jouer et à dormir. Le petit commence alors à perdre ses poils et échange sa belle fourrure blanche contre les poils de l’adulte. Pendant toute cette période de mue, sans poils, le petit ne peu pas plonger pour se nourrir. Il doit donc jeûner. Ensuite, il pourra enfin plonger pour s’alimenter. Mais malheureusement, sa maman ne lui a pas à chasser. De plus, il n’est capable de rester immergé que quelques minutes. Pendant 8 à 10 semaines il se laisse dériver passivement dans les courants, se nourrissant jusqu’à l’âge d’un an, essentiellement de plantons, comme la baleine, ou de petites morues polaires. <o:p></o:p>

    Lorsqu’il a repris des forces, il se met alors à nager vers le nord, pour retrouver les adultes déjà parties pour leur longue migration printanière. <o:p></o:p>

    Les bébés phoques ont longtemps été massacrés. Les chasseurs arrachaient leur belle  fourrure blanche sur place et les laissaient là, sur la banquise rouge de sang. <o:p></o:p>

    Aujourd’hui, ils sont protégés et aimés par ceux qui l’ont sauvé. <o:p></o:p>

    Ces massacres n’ont heureusement plus lieu et les bébés phoques n’ont plus rien à craindre de leurs cruels chasseurs.  <o:p></o:p>

    A présent, ils sont ‘’chassés’’ par les photographes et filmés pour les écrans du monde entier. <o:p></o:p>

    Ces Stars peuvent à présent grandir en paix sur leurs glaces flottantes. <o:p></o:p>

    LES BALEINES

    Les baleines présentent un aspect général très voisin de celui des poissons. Leur corps allongé, dont la forme bien profilée est caractéristique, est recouvert d'une peau lisse dépourvue de poils (sous le derme, l'épaisseur de la couche de lard atteint 12 à 18 cm). <o:p></o:p>

    Les tailles et formes sont variées puisque le plus petit dauphin mesure moins d'1m de long et le plus grand rorqual bleu mesure environ 25m de long, il est actuellement le plus grand animal de notre planète. <o:p></o:p>

    La tête est grande et large, et la boîte crânienne est reportée en arrière par allongement de la face en un long museau. Les yeux, petits, sont placés aux angles de la bouche, ce qui ne permet pas une vision binoculaire ; les narines (ou évents) sont déplacées vers l'arrière. Le cou, peu distinct, forme un tout rigide avec le crâne et le tronc. Le corps, ainsi d'une seule venue, s'effile progressivement vers l'arrière, pour se terminer par une nageoire caudale (ou queue) contenue dans un plan horizontal, alors que chez les poissons la queue est contenue dans un plan vertical. Il existe parfois un aileron dorsal, souvent prolongé par un repli cutané qui a son symétrique ventral. <o:p></o:p>

    Les membres antérieurs, transformés en " nageoires pectorales ", conservent néanmoins un squelette comparable à celui d'une main, les phalanges étant incluses dans la peau, un peu comme elles le seraient dans une moufle. Les membres postérieurs sont régressés. Du bassin ne persistent que deux os indépendants de la colonne vertébrale.

    Les baleines ne sont pas de gros poissons, même si elles vivent dans l’eau. En fait, ce sont des mammifères. C'est pour ça qu'elles doivent respirer de l’air. Certaines baleines ont des dents et d'autres des fanons (une sorte de balai de poils qui filtre les aliments). <o:p></o:p>

    Les baleines à dents<o:p></o:p>

    Parmi les baleines à dents, certaines n'en n'ont pas beaucoup : par exemple le narval a 1 dent. Alors que d'autres en ont plein : le cachalot a 250 dents !!! <o:p></o:p>

    La plus petite baleine à dents est le marsouin commun (1,5 mètres) et la plus grande est le cachalot (18 mètres). <o:p></o:p>

    Les baleines à fanons<o:p></o:p>

    En général, les baleines à fanons sont plus grandes que les baleines à dents. <o:p></o:p>

    La plus grosse est la baleine bleue. Elle mesure jusqu'à 30 mètres et peut peser 190 tonnes, soit 190 000 kilos !!!

    L’OURS NOIR<o:p></o:p>

    L’ours noir, le seul représentant de la famille des ours au Québec, fréquente la plupart des forêts québécoises. L'ours noir a été baptisé ainsi par les premiers colons venus en Amérique du nord en raison de la couleur de son pelage, quoique cela puisse parfois porter à confusion: en effet, bien que presque tous les ours noirs sont... noirs, il y en a aussi des bruns, des blonds voir des blancs.  L'ours noir est plus petit que son parent l'ours brun, quoique sa taille puisse varier énormément d'une région à l'autre. Il a un museau plus allongé et étroit que le grizzli. Ses oreilles sont plus grandes par rapport à la taille de son museau. L'ours noir n'a pas de bosse sur le dos comme le grizzli. Ses pattes postérieures sont moins longues et les griffes plus courtes que chez l'ours brun ou grizzli. Quelque soit la couleur du pelage, le museau est habituellement de couleur marron ou grise.

    L'ours noir du Canada

    Le poil est long et fait paraître l'animal plus gros qu'il ne l'est en réalité. Comme chez tous les autres carnivores, l'odorat de l'ours noir est très développé. Il se tient volontiers assis, humant l'air à la manière d'un chien pour déceler ce qui se passe aux alentours. La vue de l'ours n'est pas très bonne mais il peut tout de même détecter les mouvements facilement. L'ours noir est assez vocal, il grogne et claque des dents s'il est confronté à un congénère. Les oursons effrayés émettent des petits cris plaintifs. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>LE MARINGOUIN<o:p></o:p>

    C’est le moustique d’Amérique du Nord. Les maringouins sortent, en général, quand les nuits commencent à être plus chaudes (mi-juin à mi-août pour Montréal)... un peu plus tard pour les régions plus fraîches.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>LE COLIBRI

    Le colibri, ou oiseau-mouche, se distingue des autres volatiles par sa petite taille et par son adresse au vol. En effet, il se déplace à une grande vitesse et peut changer de direction très rapidement. D’autre part, le colibri est le seul oiseau à pouvoir faire du sur-place dans les airs.<o:p></o:p>

    Au Canada, on compte cinq espèces de colibris, mais le seul qui habite au Québec est le colibri à gorge rubis .C’est d’ailleurs l’espèce la plus répandue de la famille des colibris du Canada.<o:p></o:p>

    Le colibri à gorge rubis mesure de 7,5 centimètres jusqu’à 9 centimètres, de l’extrémité du bec jusqu’au bout de la queue. Il agite ses ailes au rythme de 50 à 75 battements à la seconde. En raison de ses dimensions, on le confond souvent avec des papillons, surtout à la tombée de la nuit. Mais on peut différencier un colibri très facilement grâce au bourdonnement produit par le battement de ses ailes.<o:p></o:p>

    Son bec est droit, long et effilé comme une aiguille.<o:p></o:p>

    Le dos d’un colibri mâle est d’un vert grisâtre, tandis que son ventre est plutôt blanc. Sa queue est fourchue. Son nom de colibri à gorge rubis est dû à un jabot de plumes de cette couleur.<o:p></o:p>

    Quant à la femelle, sa gorge est blanche.<o:p></o:p>

    L’hiver, le colibri migre en Amérique Centrale et au printemps, il est de retour au Canada, où il niche.<o:p></o:p>

    Ces petits oiseaux défendent leur territoire avec vigueur contre les intrus.<o:p></o:p>

    Les colibris à gorge rubis mangent de petits insectes et du nectar de fleurs. Ils préfèrent les fleurs de couleur rouge ou orange, mais ils ne vont jamais vers les fleurs vertes, sauf s’ils ne trouvent rien d’autre sur leur territoire. Le colibri boit de l’eau. Après la reproduction, le mâle se désintéresse de la vie familiale. Il peut passer des heures entières sur une branche, surveillant les paysages et méditant sur les destinées de la faune ailée, tandis que la femelle construit son nid sans aucun aide. Ensuite, elle pond deux œufs blancs et minuscules. Parfois, elle doit s’absenter pour s’alimenter, mais la plupart du temps, elle reste à la maison.<o:p></o:p>

    L’éclosion des œufs se produit environ 2 semaines après la ponte. Les oisillons ne sont pas plus gros que des abeilles. Ils quittent le nid après deux ou quatre semaines, mais la maman les nourrit encore quelques temps. En septembre (parfois, en août), ils migrent vers le sud, où ils muent en acquérant un plumage d’adulte.<o:p></o:p>

    L’OIE DES NEIGES

    C'est une espèce d'oie qui habite surtout au Canada arctique et passe l'hiver sur les côtes américaines atlantique et pacifique. On la retrouve parfois en Europe.<o:p></o:p>

    Des zones protégées ont été établies le long du fleuve Saint Laurent afin de préserver les terres humides qu'elle fréquente pour son alimentation lors de ses deux migrations annuelles.

     

    <o:p></o:p>

    Pour ceux qui voudraient aller plus loin, un site fort intéressant sur les animaux au Québec : www.virtualmuseum.ca/Exhibitions/Emblemes/2100_f.php<o:p></o:p>

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  • Belle exposition à la Tour de la Chaîne à La Rochelle  pour qui veut comprendre pourquoi et comment on s'embarquait pour la Nouvelle France.

     

    On avait envie de partir pour diverses raisons (cf le compte-rendu de la conférence de Gilbert Pilleul, dont on peut ici-même retrouver le livre "Les Premiers Français au Québec").

    Cependant il fallait quelqu'un pour vous persuader de faire la Grande Traversée !

    Beaucoup d'arguments étaient bons et il n'y avait pas une Rosalie Saint-Pierre pour vous faire mesurer le pour et le contre.

    C'est cette Rosalie-là qui nous a expliqué la Grande Traversée et qui nous a convaincus de faire et de refaire le voyage !

    Nantes, La Rochelle, Bo(u)rdeaux étaient les ports de départ de cette grande région de l'Ouest entre Loire et Dordogne.

    L'Acadie n'était pas encore un concept démesuré qui avait fini par causer la perte de ces territoires trop étendus et trop peu peuplés entre Saint-Laurent et Mississipi.

    Même si Rosalie n'est plus là pour vous guider dans les salles de l'exposition et vous expliquer l'histoire, si vous êtes à La Rochelle, entrez dans la tour de la Chaîne et laissez-vous embarquer pour la Nouvelle France !

     AlCaribou


  • 400e ANNIVERSAIRE.
    <g>Québécois explorateurs</g>
    Les navigateurs du retour de la grande traversée visitent la région ce week-end

    Par : Elisa Helain (Journal Sud-Ouest La Rochelle du 25 août 2008)

    La Rochelle
    Après l'effort, le réconfort. Les 26 bateaux français et québécois qui ont participé au Retour au sources, voyage inverse de la Grande traversée, ont tous accosté dans le bassin des chalutiers en début de semaine. Tous sont arrivés à bon port avec une quarantaine de jours de traversée pour la plupart. « Nous les avons laissés se reposer un peu et un programme leur a été organisé jusqu'à leur départ en début de semaine prochaine pour qu'ils découvrent la région », déclare Philippe Trehello, directeur du service sport de la mairie de la ville.

    Un programme chargé.
    Dès mercredi dernier, un cocktail dînatoire leur a été offert par l'association des plaisanciers de La Rochelle pour le retour de tous les bateaux. Et depuis, ils n'arrêtent pas.
    Jeudi, l'office du tourisme rochelais et les monuments nationaux ont permis aux Québécois de visiter la ville et les tours, accompagnés d'un guide. Le soir, après un concert de jazz donné sur le parvis de l'aquarium, le député maire Maxime Bono les a tous conviés à un buffet dînatoire. C'est dans une ambiance chaleureuse que les navigateurs se sont retrouvés pour partager leur expérience et leurs souvenirs. « Et en plus la fête continue tous les soirs sur les pontons du bassin des Chalutiers, avec un air de musique et de la bonne humeur », précise Claude Vallières, un des organisateurs du Retour aux sources et président de la fédération de voile du Québec.
    Hier, c'était le Conseil général qui les avait invités à une journée découverte de la Charente-Maritime. Les Québécois, en nombre plus important que les Français, ont découvert Rochefort, sa Corderie royale et son chantier de l'« Hermione ». À midi, ils étaient attendus pour un déjeuner dans les cabanes ostréicoles de La Tremblade. S'en est suivie une visite de Brouage, inévitable puisque le village a vu naître Samuel Champlain, père de Québec. Le soir, ils se sont tous dirigés à la maison départementale de la Charente-Maritime où Dominique Bussereau les attendait pour un cocktail.
    Mais cela ne s'arrête pas là. Aujourd'hui la journée, organisée par le Conseil régional est consacrée à l'exploration du Poitou-Charentes. Ils découvrent la ville de Cognac et la cave de la maison Martell. Puis direction Dompierre-sur-Charente avec une dégustation du célèbre pineau charentais.
    Mais les bonnes choses ont une fin et les marins vivent leur dernière journée d'exploration de la région demain, avec la visite de l'île de Ré. Ils y accéderont en bateau de croisières interîles puis se baladeront dans Saint-Martin, découvriront la coopérative viticole du Bois-Plage, les marais salants de Loix-en-Ré, la commune d'Ars-en-Ré, le célèbre phare des Baleines avant de déguster un immense barbecue, offert au club nautique de la Flotte.
    « Puis il faudra quitter la ville et son climat si doux, beaucoup plus agréable que celui de Montréal », confie un des navigateurs québécois qui est totalement tombé amoureux de la région de ses ancêtres.


  • Vendredi 22 août.

    Beau parquet, beaux lustres, belle cheminée ; grandes fenêtres à vitraux colorés ; petite collation en attente : le salon d'honneur de la mairie de Saint-Jean-d'Angély.   

    Le maire, Paul-Henri Denieul, accueille les équipages qui ont intrépidemment traversé et retraversé l'Atlantique.

     

     

     

    Christian et Elisabeth Renaud étaient là. (Ils avaient délégué leur équipier québécois, Frédéric, à la réception de la Maison de la  Charente Maritime à La Rochelle).


     

     

     
    Loïc Cerclé de l'Avel Breiz était accompagné de ses marins Yves et Annie. Jannick souffrante, n'a pas pu venir...

    Fanac était représenté par la directrice du Centre Aéré Beaufief de Saint-Jean-d'Angély, laquelle a coordonné la réalisation d'un grand livre réalisé par les enfants : "l'Aventure d'Emmanuel", Emmanuel le skipper de Fanac.

    Bravo les enfants, pour le travail réalisé !

    Nombreuse assistance : les membres de l'association Val-de-Saintonge Louisiane Québec, les maires des communes voisines,  un ou deux conseillers généraux, la maréchaussée en tenue d'été.

     

    Discours du maire évoquant l'émigration française au Québec à partir du XVII siècle. Réponse de Michel Mazouin (Marzouin ?) parlant des familles originaires de Saint-Jean et des environs.

    La parole est donné aux deux skippers présents. Ceux-ci évoquent les joies et les difficultés de leur voyage (cf les nouvelles des bateaux sur le blog).

    Christian Renaud a spécialement rendu hommage à Frédéric, l'équipier québécois d'origine normande, qui a tenu juqu'à 16 heures par jours la barre de fortune pour la fin de la traversée et qui avait déclaré à Christian :"Ton bateau, je vais le ramener."

    Loïc Cerclé a rappelé qu'au temps de l'Acadie des bateaux partaient, non pas de La Rochelle, mais du Port-du-Plomb, près de Lauzières où il habite. Ces bateaux emportaient du bois au Québec (mais si) et en rapportaient des peaux et fourrures et de l'huile de baleine. Comme la cargaison du retour était plus légère, il fallait lester le bateau avec des cailloux du Saint-Laurent. Alors, si on rendait aux Québécois un gros caillou avec les noms des enfants de l'école de Nieul-sur-Mer dans laquelle se trouve le petit-fils de Loïc ? C'est ce qui fut fait ! (En échange de quelques autres petits cailloux au retour...)

    A propos d'échange, qu'a rapporté Christian dans ses soutes, en contre-partie du tonnelet pour Saint-Sulpice et Repentigny de la part de Saint-Jean et Bignay ? -- Un sac de coureur des bois en peau de martre !

    Les poils à l'extérieur avec des plumes, pour courir plus vite ; la peau à l'intérieur, dédicacée par les jumeaux québécois (Pierrette, Luc, Diane et Michel en tête).

     

    Le sac n'est pas vide : il contient une lettre du maire pour le maire (peut-être un mot sympathique à rendre public ?), le livre de Maurice Prud'homme - l'historien local - sur l'histoire de Saint-Sulpice, un paquet cadeau (un autre livre ?), un drapeau du 300ème anniversaire de Saint-Sulpice, une épinglette du même événement et et deux bouteilles de vin du Domaine de l'Ile Ronde, sur le Saint-Laurent, en face de Saint-Sulpice.

    (Le Caribou avait pu apprécier sur place la production locale.)

     C'est alors le moment  du "Perrier d'honneur" et des croquettes...

    NB : On peut faire mieux sans dépenser plus. Voici une piste pour les prochaines réceptions :

    http://www.1001cocktails.com/recettes/cocktails-sans-alcool.html


    Les équipages, "rassasiés",  partent et la soirée se poursuit à la Fondation Robert, avec la conférence sur "L'émigration française au Québec", faite par Monsieur Gilbert Pilleul (ex-président de France-Québec, ex-professeur d'histoire mais toujours écrivain).

    Conférence fort intéressante, qui nous a rappelé -- ou appris -- qui étaient les Français qui se sont établis au Québec, leur nombre, leurs motivations ; et les raisons de la main-mise des Anglais.

    C'est le Poitou-Charentes actuel qui a fourni le plus fort contingent d'émigrants. On estime à 30 000 les Français qui ont fait le voyage aller. 27 000 sont effectivement arrivés. 14 000 sont restés. 9 000 se sont mariés. 6 500 ont eu une descendance (5 000 hommes, 1 500 femmes). Ces 6 500 sont la souche de tous les Québécois !

    On partait plus des villes que des campagnes. Une relative pauvreté pouvait être un moteur mais pas l'extrême pauvreté comme chez les Anglais. On recrutait pour l'armée ; on recrutait pour l'église (il fallait sauver les âmes des sauvages) ; ou bien on fuyait des persécutions religieuses ; on partait aussi pour satisfaire l'envie d'exploiter de plus grandes superficies de terre en établissant des seigneuries (dont il reste des traces).

    Mais le pays était bien vaste à tenir et la population coloniale bien peu dense. Guerre ou pas, les Anglais ont très vite eu l'atout du nombre. Alors nous avons longtemps perdu de vue nos "cousins"...

    A la fin de la conférence, Michel Braud, en guise d'exemple concret, nous a parlé de ses recherches et de ses trouvailles concernant les générations successives de Braud.

    Une délégation de Saint-Sulpice (d'Arnoult) était là, et adresse un grand bonjour à Pierrette et à tous nos amis de Nouvelle France.


    Après la conférence, les auditeurs très attentifs sont allés se restaurer à la Maison de Jeannette chez Pierre et Jacqueline Fortin.

    L'idée était de faire un "repas à pique-nique" (selon la vieille formule où chacun apporte un petit quelques chose à manger et à boire).

    Ce fut fait ainsi, mais avec les suppléments maison : pineau rouge ou blanc, escargots à la Saintongeaise, chassés par Michel Braud et préparés par Jacqueline...

    Pour en savoir plus sur Jacqueline, cliquez donc :

    angely.over-blog.com/article-15645369.html

    Tout le monde s'est convivialement partagé le "pique-nique" sous le "balet" (l'auvent) charentais, et notre conférencier a su apprécier...

    Belle fin de soirée !

    Jean Combes, signataire de la charte de jumelage, et son épouse n'étaient pas là mais nous les saluons et leur dédions cette assiette !

    AlCaribou


  • Cher(e) ami(e)

    Soirée du vendredi 22 août

    Confirmation de la présence des équipages de " La Renaude ", " Avel Breiz " et " Fanac " à notre soirée de vendredi.

    Pour des raisons matérielles le pique-nique prévu après la conférence à la salle de la fondation Robert (derrière le stade municipal - devant l'entrée du collège)  aura lieu à La Maison de Jeannette (chez Pierre et Jacqueline Fortin) aux Granges .

    Il serait souhaitable que chacun puisseapporter pliants (ou autres sièges) et tables de camping.


    A vendredi
    Amicalement


    Michel Mazouin






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